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En l’absence d’une stratégie officielle présentant les objectifs à l’appui d’un tel plan, la direction devrait chercher conseil ailleurs, idéalement chez quelqu’un d’autre. Le Conseil d’administration devrait évidemment être votre premier choix. Le débat entourant le rôle du CA et, plus particulièrement, de chacun de ses membres, persiste depuis longtemps. Selon plusieurs sources, telles que la Loi Canadienne sur les Sociétés par Actions (LCSA), la Bourse de Toronto (TSX) et la Securities and Exchange Commission (SEC), pour n’en nommer que quelques-unes, l’idée générale est que le fait d’être de plus en plus redevable implique, dans certains cas, que la responsabilité légale repose également sur l’administrateur. Par exemple, le gouvernement canadien étudie présentement des modifications possibles à la LCSA dans des domaines tels que la transparence, la gouvernance d’entreprise et la diversification du CA, le tout dans la perspective de mieux aligner l’environnement d’affaires des sociétés canadiennes avec les nouveaux et ambitieux efforts d’amélioration de la réglementation que l’on remarque aux États-Unis et à travers le monde. Fondamentalement, les tentatives visant à améliorer et à responsabiliser davantage les compagnies pour leurs actions, en particulier celles qui affectent les investisseurs et les consommateurs de produits et services, sont basés sur la croyance que les comportements des entreprises sont influencés par le risque. Dans ce cas, ne serait-il pas prudent pour le CA, ses administrateurs et, plus globalement, la haute direction, de trouver un outil ou un cadre pratique pour mieux comprendre et évaluer le profil de risque général de la société? Quelle valeur un outil de gestion stratégique multisectoriel tel que la GRE offre-t-il à une entreprise de la sorte?
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