|
|
Anita Idel pocht darauf, externalisiert Kosten der Produktion wie etwa Umweltverschmutzung in den Produktpreisen widerzuspiegeln, um nachhaltige Landwirtschaft konkurrenzfähig zu machen und Martin Rufer vom Schweizer Bauernverband (SBV) weist darauf hin, dass wir durch verstärkte Importe unsere Emissionen nicht ins Ausland verlagern dürfen.
|
|
|
To date, politicians have demanded little from the food sector. Unlike the construction, transport and industrial sectors where various regulations and mechanisms have already been introduced, the tools required for climate policy are largely absent. Eva Reinhard, deputy director of FOAG, the Swiss Federal Office for Agriculture and Daniel Felder, scientific officer at FOAG called for greater commitment on the part of all players in the food chain. Anita Idel insisted that the externalised costs of production such as environmental pollution should be reflected in product prices; this would make sustainable agriculture competitive. Martin Rufer from SBV, the Swiss Farmers Union stressed that we should not shift our emissions abroad by increasing imports. During the afternoon session, the private sector, i.e. retailers and the catering industry, also put forward effective tools on how emissions from the food industry could be limited.
|
|
|
La politique ne s'est jusqu'ici guère mêlée du secteur alimentaire. Le bâtiment, les transports et l'industrie ont de nombreux règlements et instruments. Dans l'agriculture, les instruments de politique climatique sont largement absents. Eva Reinhard, directrice adjointe de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) et Daniel Fields, collaborateur scientifique du même office, préconisent un plus grand engagement de tous les acteurs tout au long de la chaîne alimentaire. Anita Idel rappelle que l'externalisation des coûts de la pollution, non inclus dans les prix des produits, ne permettent pas de rendre compétitive l'agriculture durable. Martin Rufer, de l'Union suisse des paysans, souligne que nous ne devons pas délocaliser nos émissions de GES à l'étranger à travers une augmentation des importations. De son côté, le secteur privé - le commerce de détail et la gastronomie - a présenté des moyens efficaces de limiter les émissions de l'industrie alimentaire.
|