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L’appareil de mesure de la chlorophylle (Chl) SPAD-502 et le dispositif Dualex peuvent permettre une estimation du statut en N de cultures, basée respectivement sur la mesure de la concentration de Chl dans les feuilles et sur la mesure de la concentration de composés polyphénoliques (Phen). Toutefois, le statut en eau du sol peut perturber de telles évaluations du statut en N. Pour le présent travail, nous avons comparé la sensibilité du SPAD, du Dualex et le rapport SPAD/Dualex, en tant qu’indicateurs pour une évaluation du statut en N du maïs (Zea mays L.). Nous avons étudié l’influence de la teneur en eau du sol (TES) sur ces indicateurs dans leur expression absolue et de l’indice de suffisance en azote (ISA). Nous avons réalisé un essai en serre avec cinq taux d’application d’engrais azoté (0, 50, 50+75, 50+150 et 200 kg N ha-1) et trois niveaux de TES (élevé, moyen et bas). Nous avons aussi réalisé un essai sur le terrain avec six taux d’application de N (0, 20+40, 20+80, 20+120, 20+160 et 250 kg N ha-1) et une TES variable spatialement en tant que covariable. Les réponses du SPAD, du Dualex, et le rapport SPAD/Dualex (et leur ISA correspondant) aux divers taux de N et niveaux de TES ont été comparées. Les résultats montrent que le SPAD, le Dualex et le rapport SPAD/Dualex étaient tous influencés de manière significative par les taux de N et les niveaux de TES. Exprimés en tant qu’ISA, ces paramètres étaient toutefois essentiellement découplés de la TES. L’ISASPAD était nettement plus affecté par les interactions entre N, TES et le JAE (nombre de jours après l’ensemencement) que l’étaient 1/ISADualex et ISASPAD/Dualex. Ce dernier exhibait une plus grande sensibilité aux niveaux de fertilité N que les autres indicateurs, conduisant à une meilleure discrimination des traitements au N dans des conditions de TES variables lors des deux essais.
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