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Les principaux indicateurs du système financier ougandais, dont ceux mesurant le niveau requis de fonds propres, la qualité des actifs, la rentabilité et les conditions de liquidité, se sont raisonnablement bien comportés en 2012 et les banques ont élargi leurs portefeuilles. Même si cette croissance s'est accompagnée d'une légère détérioration dans les ratios de prêts improductifs, ceux-ci sont restés faibles, à 3.4 % en juin 2012, en hausse toutefois par rapport aux 1.6 % observés un an plus tôt. Les ratios de fonds propres se sont établis à 18.3 % en juin 2012, bien au-delà des 8.0 % requis, tandis que les conditions de liquidité restaient rigoureuses jusqu'en septembre 2012. La Banque centrale a alors effectué des achats de réserve et des opérations de marché (bons du Trésor, obligations et prise en pension de titres) qui lui ont permis d’injecter 35.5 milliards UGX dans le secteur bancaire. Un assouplissement marqué par rapport à août 2011, où les opérations nettes de marché avaient siphonné 52.1 milliards UGX. Malgré le contexte macroéconomique difficile auquel ont été confrontés les opérateurs financiers en 2012, le montant total des actifs des banques commerciales a augmenté de 15.1 % en 2011/12, essentiellement tiré par la croissance des avoirs étrangers. Afin d'atténuer l'expansion des prêts improductifs, la Banque de l'Ouganda a relevé les seuils de dépôt de réserves des banques commerciales à 25 milliards UGX à compter de mars 2013, de manière à absorber les futures pertes sur prêt.
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